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réparation béton fissuré

Réparation de bétons

Pour plus d’infos sur la réparation de béton de façade et l’anti-rouille d’armatures de béton, lisez la suite…

L’après deuxième guerre mondiale a été une période d’essor du béton dans le bâtiment.
Depuis, il est difficile voire impossible d’envisager une construction sans béton.
Le béton est fabriqué à partir de sable, de gravier ou du gravillon ou parfois de granulats artificiels agglomérés par un liant qui est en général le ciment.
Dans certain cas le liant peut être du bitume. On parle à ce moment là du béton bitumeux.
En mélangeant du béton frais à de l’acier on obtient ce que l’on appelle du béton armé.
Par contre en y ajoutant des fibres on obtient du béton fibré.
D’autres concepts sont entrain de se développer c’est le cas du béton autocompactant, du béton à haute performance etc…
Cependant la forme de béton la plus répandue utilisée pour le moment est le béton armé.
Ceci est davantage vrai en rénovation de béton dans anciens bâtiments.
Un élément important lors d’une réparation de béton est un bon diagnostic.
Un bon diagnostic est un gage de réussite de la réparation de béton.
Ce diagnostic permet de déterminer l’âge du béton,  la propreté générale (éventuelles salissures et degré de pénétration dans le support), la présence de fissures tout en déterminant leur amplitude et leur état de stabilité active ou passive, le degré d’altération du béton, des trous dans le béton, la présence de peinture etc…
Il est également important de bien contrôler le béton avant tout. Ce contrôle implique une série d’opérations dont les plus importantes sont :

– Un carottage au droit d’un acier censé être représentatif de l’ensemble des armatures, jusqu’au contact avec celui-ci

– La vérification du degré d’altération des armatures.

– La mesure de la profondeur de béton carbonaté à l’aide de réactifs

– L’évaluation de l’état du béton et des éventuels revêtements de finition.

Les réparations à effectuer sont généralement de deux ordres : la réparation des épaufrures du béton et la réparation des fissures dans le béton.
Très souvent ces problèmes d’épaufrures ou de fissuration proviennent de plusieurs facteurs dont on peut retenir quelques uns :

– Les chocs
– Un mauvais positionnement des armatures
– Une mauvaise qualité de béton employé
– Une surcharge structurelle
– Les cycles gel/dégel
– Des vibrations trop fortes lors du coulage du béton
– Les incendies
– Au fluage et retraits gênés

Pour la réparation à proprement parler, la procédure suivante peut-être mise en œuvre :

– Eliminer les parties non adhérentes de béton et mettre à nu les armatures corrodées sur toute la périphérie (par piquetage, bouchardage, rabotage et dans une moindre mesure par sablage, grenaillage ou hydro-décapage)

– Décapage des armatures par brossage à l’aide d’une brosse métallique, par sablage ou par grenaillage (projection de grenaille sous pression)

– Protection des armatures à l’aide d’un anti-rouille et/ou d’une barbotine indispensable lorsque l’épaisseur de la réparation est inférieure à 10 mm.

– Humidifier le béton

– Appliquer le mortier de béton en plusieurs couches dont une première couche tirée à zéro.

Le nombre de couches supplémentaires dépendant de l’épaisseur de la réparation.
En ce qui concerne les fissures, le procédé de réparation est différent. Là, on procède comme suit :

– Positionner les injecteurs sur l’axe de la fissure : distance entre injecteur de 20 cm et 1 m

– Cacheter la fissure entre injecteur avec produit à prise rapide

– Vérifier bonne communication entre injecteur et étanchéité du cachetage par injection d’eau propre

– Injecter le mortier de réparation de béton avec un pot à pression.

Un inhibiteur de rouille peut être associé à la réparation au mortier hydraulique, cela ne fera que préserver davantage la réparation surtout que par nature un inhibiteur es perméable à la vapeur d’eau.